La Société des Amis de Roland Dubillard est une association Loi 1901, créée en mars 2012 par Maria Machado-Dubillard, titulaire du droit moral de Roland Dubillard, Ariane Dubillard, fille de l’auteur, Samuel Mercer, acteur et directeur de la Compagnie Tangente et Paul Tabet, écrivain et fondateur de l’association Beaumarchais-SACD.
La Société a pour objet de faire vivre le souvenir du poète et dramaturge Roland Dubillard (1923-2011) ; faire connaître, comprendre et aimer son œuvre en France et dans le monde entier.
« Roland Dubillard, connu du grand public pour les Diablogues, fut en effet un artiste total. A la fois poète, dramaturge et comédien, il a toute sa vie joué avec les formes, la langue, et exploré tous les registres – de la comédie à la réflexion métaphysique – et les a, à chaque fois, réformés. Auteur d’une œuvre unique en son genre, à la fois accessible et profonde, Roland Dubillard constitue, à nos yeux, un véritable exemple à suivre et à étudier pour les générations à venir. » Antoine Gallimard, mai 2012
Le siège social de la Société des Amis de Roland Dubillard est à Vert-le-Grand (Essonne), au chateau de la Saussaye où le poète a vécu à partir de 1990 jusqu’à la fin de sa vie. Ses Carnets en marge ont été mis en forme dans cette demeure. Ces cinquante ans de journal représentent une œuvre littéraire et philosophique majeure de notre temps. La pièce testamentaire Madame fait ce qu’elle dit, monologue à plusieurs voix (2008), a été conçue dans l’atmosphère de ce domaine. « Madame est une tentative pour élucider mon histoire personnelle dans un monde hostile, un essai pour exister encore après mon accident vasculaire cérébral. » R.D.
Les Amis de Roland Dubillard comptent aujourd’hui environ cent cinquante membres et se composent notamment d’artistes du spectacle vivant, de chercheurs, d’éditeurs, de philosophes, de psychanalystes, ainsi que d’enseignants et d’étudiants issus de différentes disciplines littéraires et scientifiques.
Maria Machado Dubillard
“ Il ne s’agit pas de dire quelque chose d’émouvant, il s’agit de mener à bien l’émotion. Et plus l’œuvre sera réussie, moins le spectateur en sera personnellement ému. Il ne s’agit pas de pleurer ou de faire pleurer mais de réaliser une espèce supérieure de larmes.”