PORTRAIT

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ROLAND DUBILLARD

«Poète, scénariste, homme de radio, de dialogues et de diablogues, duettiste célèbre (alias Grégoire dans Grégoire et Amédée), conteur, romancier (seul ou à deux), essayiste, épistolier à ses heures, biographe d'un genre particulier (auteur de Carnets - marge naturellement), auteur dramatique à succès, traducteur-adaptateur, clown, mime, casseur de noix, acteur non moins célèbre, à la radio, au théâtre, à la télévision, au cinéma, metteur en scène - sculpteur d'espaces et d'images - artiste de cabaret, chansonnier (paroles et musique), poète... aucune activité, aucune forme d'expression, de manifestation verbale en tout cas, ne semble échapper à la curiosité désinvolte et passionnée, à la vitalité bouillonnante, à l'avidité gourmande et joueuse de Roland Du billard.

Il en résulte une œuvre multiple, foisonnante, bigarrée, contrastée à l'extrême (tant par les genres que les registres), inclassable, semée de bizarreries; une œuvre de franc-tireur, météorite tombée quelque part, terra incognitadont nul voyageur n'a encore fait le tour pour en dresser les cartes. »

Pierre Chabert

Roland Dubillard met en scène et joue le rôle de Fernand dans sa pièce Naïves hirondelles

Roland Dubillard met en scène et joue le rôle de Fernand dans sa pièce Naïves hirondelles


BIOGRAPHIE

1945-1950 

1945 Service militaire à Limoges.

1946 Écriture de contes, nouvelles et sketches.
Il suit pendant deux mois un cours de théâtre animé parJean-Louis Barrault. Il y rencontre Jean Vilar, le mime Marceau, Tatiana Moukhine et Michelle Dumézy, qu’il épousera en 1949. Départ pour le Théâtre aux armées en Autriche. Il joue avec «Les Arlinquins» le roi dans Le mal court d’Audiberti et crée sa propre pièce Il ne faut pas boire son prochain en collaboration avec André Voisin.
De retour à Paris, il monte au Théâtre de la Cité universitaire sa pièce : Les noces de Catherine, la même année il commence à écrire des poèmes pour Je dirai que je suis tombé.

1947 Rédaction de sketchs pour le Club d’essai de la radiodiffusion (émission «Les extrêmes se touchent »). L’art du mélodrame est créé à la radio. Il joue également dans L’alcool tue, court-métrage d’Alain Resnais d’après un scénario de lui-même et de Remo Forlani.

1948 Il travaille à la première version de Confessions d’un fumeur de tabac
français.Au théâtre, Roland Dubillard joue le rôle de Milord dans Akara de Romain Weingarten.

1949 Mariage avec Michelle Dumézy le 15 janvier et naissance de Jérôme en juillet.

1950 Naissance de son second fils, Stéphane, en octobre. Roland Dubillard écrit des commentaires pour la télévision.

1951-1959 

1951 Premières esquisses de Méditations sur la difficulté d’être en bronze. Il écrit également la nouvelle intitulée La tête couronnée (texte inédit).

1952 Roland Dubillard commence Naïves hirondelles dont il écrira une première version à six personnages entre 1953 et 1954.
Pour la radio, Jean Tardieu lui commande Si Camille me voyait, opérette sans musique, mise en ondes d'Yves Le Gall.

1953 Le 20 mai, Jean-Marie Serreau crée Si Camille me voyait... au Théâtre Babylone. Roland Dubillard y interprète Laurent de Vitpertuise. Philippe de Cherisey lui demande de collaborer à Grégoire et Amédée sur une commande d’Agathe Mela pour France Inter. C’est le début des sketchs deGrégoire et Amédée, qui connaîtront un grand succès.

1954 Rédaction de Méditations sur la difficulté d’être en bronze. De 1954 à 1957, Roland Dubillard travaille sur La boite à outils, originellement intitulée La manufacture. Au Théâtre de la Gaîté-Montparnasse, il joue à tour de rôle avec Amédée Mme Madou, Mme Bergeret et M. de Couverchel dans Crinolines et guillotine, drame d’Henri Monnier mis en scène par Christine Tsingos.

1955 Avec son ami Philippe de Chérisey (alias Amédée) , Roland Dubillard écrit Livre à vendre, première tentative d’écriture "à deux têtes". Livre à vendre sera publié en 1957.

1956 Roland Dubillard écrit L'épisode, nouvelle qui inspirera ...Où boivent les vaches, dont il compose la première version à la même époque. Il rédige également les premières scènes de La maison d’os alors intitulée Les domestiques.Dubillard est psychothérapeute à la clinique de Chailles, près deBlois, alors dirigée par son ami Claude Jeangirard.

1957 Il reprend Confessions d’un fumeur de tabac français qu’il achèvera en 1962. Publication aux Éditions de Paris de Livre a vendre que les deux auteurs signent de leurs pseudonymes respectifs : Grégoire et Amédée.

1958 Mort de Nicole Ladmiral, le 11 avril. Retour de Roland Dubillard avec sa fille à Paris. Son divorce avec Michelle Dumézy est prononcé.

1959 Roland Dubillard interprète Cesareo Grimaldi dans Tchin-Tchin de François Billetdoux au Théâtre de Poche-Montpamasse. Rédaction de La maison d’os qu’il achèvera l’année suivante. C’est également entre 1959 et 1960 qu’il écrit la version définitive de Naives hirondelles.

1960-1967 

1960 Roland Dubillard rencontre la comédienne et metteur en scène Arlette Reinerg, également propriétaire du cabaret « La Contrescarpe » où l’auteur se produira dans des sketchs avec Amédée. Au Théâtre de Poche-Montpamasse, il joue le personnage de Jean dans la pièce de Strindberg Mademoiselle julie et celui d’Axel dans la création d’Il ne faut pas jouer avec le feu, pièces toutes deux mises en scène par Arlette Reinerg.

1961 Roland Dubillard met en scène La sainte de julia Chamorel et interprète Apal dans Le tricycle de Femando Arrabal monté par Arlette Reinerg. La même année, il joue à nouveau sous la direction d’Arlette Reinerg et Mel Howard au Théâtre de Poche-Montpamasse dans Le grand vizir (le roi) et Poivre de Cayenne (le petit) de René de Obaldia. Il passe également à la télévision dans Le clou aux maris d’Eugène Labiche. Création de Naives hirondelles au Théâtre de Poche dans une mise en scène d’Arlette Reinerg. Roland Dubillard y joue le rôle de Fernand. La pièce est saluée par Eugène Ionesco et André Roussin.

1962 Création de La maison d’os avec Roland Dubillard dans le rôle du maître, par Arlette Reinerg au Théâtre de Lutèce. Publication de Naïves hirondelles suivi de Si Camille me voyait... aux Éditions Gallimard.

1963-1966 Roland Dubillard joue à Paris et en tournée mondiale Naïves hirondelles et La maison d ’os.

1967 Roland Dubillard commence Le jardin aux betteraves. Il entame également la traduction de Belcherîs Luck, pièce de l’auteur anglais David Mercer.

1968-1987 

1968 Rencontre de Roland Dubillard et de Maria Machado qui deviendra sa partenaire au théâtre. Écriture de Deux inconnus dans le noir, première version pour la télévision des Chiens sous la minuterie (pièce inédite).Achèvement de Le jardin aux betteraves.Roland Dubillard tourne dans La grande lessive de Jean-Pierre Mocky.

1969 Création de Le jardin aux betteraves au Théâtre de Lutèce dans une mise en scène de l’auteur qui joue Guillaume.
Fin de Où boivent les vaches qui sera créé l’année suivante à la radio.
Il traduit Jean Harlow contre Billy the Kid de l’Américain McLure pour Antoine Bourseiller. C’est en voix off qu’il incarne le personnage de Manuel dans Le grand voyage, film réalisé par Jean Prat d’après le roman de Jorge Semprun. Pour la télévision, il interprète également le rôle de Moitié Cerise dans L’été de Romain Weingarten.

1970 Rédaction des Crabes ou Les hôtes et les hôtes, créé au Théâtre de l’Épée de Bois dans une mise en scène de Pauteur qui interprète le rôle de Monsieur. En première partie, il joue dans Massacrons Vïvaldi, pièce de David Mercer qu’il a traduite en collaboration avec Maria Machado. À la télévision, Roland Dubillard interprète le personnage de Matamore dans L’illusion comique de Pierre Corneille, réalisé par Robert Maurice.

1971 Si Camille me voyait... , dans une mise en scène de Jean Piat, entre au répertoire de la Comédie-Française. Traduction de Haggerty où es-tu, pièce de David Mercer créée au Théâtre de l’Atelier dans une mise en scène d’André Barsacq. Roland Dubillard incarne Bernard.

1972 Création de ...Où boivent les vaches par la Compagnie Renaud-Barrault dans une mise en scène de Roger Blin au Théâtre Récamier. Roland Dubillard y interprète Félix. Publication de Méditations sur la difficulté d’être en bronze aux éditions Julliard. Roland Dubillard rédige À peine on s’est croisés, scénario inédit.

1973 Publication aux Éditions Gallimard de ...Où boivent les vaches. En novembre, l’Académie du cinéma lui décerne le Grand Prix d’interprétation (Etoile de cristal) pour Quelque part quelqu’un de Yannick Bellon tourné l’année précédente.

1974 Publication d’Olga ma vacheLes campementsConfessions d’un fumeur de tabac français aux Éditions Gallimard. Olga ma vache obtient le Grand Prix d’humour noir Xavier-Forneret.

1975 Le 26 février, mariage avec l’actrice Maria Machado. Roland Dubillard commence Le bain de vapeur qu’il achèvera l’année suivante. Création des Diablogues par l’auteur et Claude Piéplu au Théâtre de la Michodière dans une mise en scène de Jean Chouquet.

Depuis 1953 ces sketchs avaient déjà été montés sous divers titres, notamment Le gobe-douille (1971) et After show (1971) mis en scène par Jacques Seiler. En 1978, ce dernier les mettra à nouveau en scène sous le titre L’eau en poudre.
 Au cinéma, Roland Dubillard joue un gardien d’HLM dans La ville bidon de Jacques Baratier et il est le receveur d’autobus dansLes vécés étaient fermés de l'intérieur de Patrice Leconte.
Pour la télévision, Michel Genoux tourne Naïves hirondelles dans une mise en scène de Jean Badal et Alain Trutat produit pour l’INA Roland Dubillard. Anthologie poétique.

1976 Création de Bain de vapeur au Théâtre de l’Atelier dans une mise en scène de Philippe de Chérisey. Roland Dubillard joue Elie. Publication aux éditions L’Arbalète des Diablogues dont la rédaction avait commencé dès 1947.

1977 Roland Dubillard commence une œuvre intitulée Astoire et qu’il définit comme devant être à la fois un long poème, un film, un roman et un opéra. En compagnie de François Billetdoux, Guy Foissy, Jean-Claude Grumberg, Eugène Ionesco, René de Obaldia, Robert Pinget, Romain Weingarten et Jeanine Worms, Roland Dubillard réfléchit à un projet pour « Un théâtre d’auteurs » que le groupe souhaite présenter au ministère de la Culture. À la radio, il joue dans La soirée des proverbes de Georges Schéhadé et interprète un monologue de Robert Pinget: Le bourreau.

1978 Avec son ami le dramaturge Romain Weingarten, Dubillard écrit et joue pour la radio un roman intitulé Aller-retour. Chaque auteur rédige, en alternance, une scène de ce récit dont l’écriture et la diffusion prendront fin l’année suivante. 
Roland Dubillard écrit Les chiens de conserve, dont une adaptation sera créée à la radio la même année et travaille à Polyphême et Galatée, texte inachevé. Il tourne Le témoin de Jean-Pierre Mocky.

1979 Adaptation de La culotte d’une jeune fille pauvre de Carl Stemheim, traduction de l'allemand de Maria Machado et Ariane Dubillard. La pièce est créée au Théâtre Saint-Georges, il joue Scarron.
 
1980 Mort de David Mercer à Haïfa le 8 août.

1983 Roger Planchon monte ...Où boivent les vaches, au T.N.P.
Roland Dubillard tourne La belle captive sous la direction d’Alain Robbe-Grillet

1985 Publication aux Éditions L’Arbalète, de La boite à outils dont la rédaction commencée en 1954, s’est principalement étalée de 1977 à 1982. Roland Dubillard écrit la seconde version des Chiens sous la minuterie qu’il achèvera l’année suivante. Le 17 juillet, mort de son ami Philippe de Chérisey, fidèle compagnon des Diablogues.

1986 Création des Chiens sous la minuterie au Théâtre du Lucernaire, dans une mise en scène de Charles Réale. L’auteur y joue le rôle de Paul

1987 Roland Dubillard reçoit le 1er Léopard de bronze à Locamo en Suisse, pour son interprétation dans le film Poison de Pierre Maillard.

Le 14 mai, à la suite d’un accident vasculaire cérébral, Roland Dubillard reste hémiplégique. Il est hospitalisé à l'Hôpital Sainte-Anne au service neurosciences Raymond Garcin du professeur et ami Pierre Rondot 

1988-1999 

1988 Après plusieurs séjours en centres de rééducation dans différentes régions de France, le couple quitte leur appartement à Paris pour s"installer  dans  "La Bergerie", dépendance du château de la Saussaye chez le marquis de Gallifet à Vert-le-Grand en Essonne.
Pendant leur emménagement à la Saussaye, le journal intime de l'auteur a trouvé sa place dans les 24 tiroirs à chemises de l'ancien dressing du marquis, soigneusement rangés par années de 46 à 90. Très vite Maria Machado et Robin Wilkinson, docteur en littérature française et spécialiste de l'oeuvre de Roland Dubillard, ont lutté pendant 5 ans pour trouver un éditeur. Le journal est passé dans les mains de Claude Roy, d'Albert Dichy, directeur littéraire de l'IMEC, pour finalement être édité grâce à l'enthousiasme de Teresa Cremisi et d'Antoine Gallimard, chez NRF Gallimard en 1998. Publication aux éditions l'Arbalète des Nouveaux Diablogues.

1990 Mort de sa sœur Christiane.

1991 Mort de sa mère à Paris, le 15 janvier. Reprise de La maison d’os au Festival d’automne, par Eric Vigner à Issy-les-Moulineaux (dans une ancienne manufacture de matelas), puis à la Grande Arche de La Défense, Paris (Festival d'Automne).

1993 Reprise des Diablogues au Théâtre MC Bobigny dans une mise en scène de Catherine Marnas.

1994 Reprise de Naïves hirondelles par la Comédie-Française, au Vieux-Colombier, dans une mise en scène de Pierre Vial, collaboration artistique Maria Machado. Au Festival d’Avignon, Alain Truttat produit dans le cadre de France Culture « Pour Dubillard » avec Maria Machado et Pierre Dumayet.

1995 Reprise des Crabes dans une mise en scène de l'auteur en collaboration avec Maria Machado au Théâtre de la Bastille qui affiche également Dedans notre maison, montage de chansons et de sketches par Maria Machado avec Ariane Dubillard. Roland Dubillard reçoit le Grand Prix du Théâtre de l’Académie Française.

1996 Création de Monstros Sacrados par Filipe Crawford et Rui Paulo à Lisbonne, adaptation des Diablogues de Roland Dubillard, leur compagnie poursuit avec ce spectacle une tournée au Portugal et au Brésil.
Création des Chiens de conserve par Catherine Marnas au Théâtre 13.

Maria Machado et Robin Wilkinson soumettent à Antoine Gallimard et Teresa Crémesi, les manuscrits de 50 ans de journal de l'auteur. Par la suite Roland Dubillard entreprend la mise en forme des Carnets en marge avec le concours de Diane Henneton.
En Autromne, Roland Dubillard signe un contrat de dépot avec l'IMEC (Institut Mémoires de l'Édition Contemporaine) pour la conservation de ses manuscrits. Depuis il entretiendra des relations amicales avec Albert Dichy, le directeur littéraire de l'IMEC. 

1997 Création de La boîte à outils d’après le recueil de poèmes, mise en scène Pierre Chabert et Cabaret Dubillard, mise en scène de Michel Arbatz au Théâtre Molière-Maison de la Poésie.

1998 Publication de Il ne faut pas boire son prochain aux Éditions Gallimard. Au Festival d’Avignon, l’auteur met en scène Je dirai que je suis tombé, montage de textes poétiques et dramatiques. La revue L’Esthétique consacre un numéro spécial à Roland Dubillard, sous la direction de Pierre Chabert. Roland Dubillard poursuit la rédaction d’une pièce provisoirement intitulée Madame fait ce qu elle dit.
A l'occasion de la sortie des Carnets en Marge, 50 ans de journal chez Gallimard, l'Odéon-Théâtre de l'Europe présente un Hommage à Roland Dubillard, avec un montage des Carnets interprétés par Marc Betton, Ariane Dubillard, André Dussollier, Michael Lonsdale et Maria Machado.

1999 L'émission Cercle de Minuit sur Roland Dubillard présentée par Philippe Lefait, avec Roland Dubillard et Maria Machado, Bertrand Poirot-Delpech du journal Le Monde, Eric Vigner metteur en scène et directeur du CDDB Théâtre de Lorient, Bernard Fresson, André Dussollier, Charles Reale.

2000-2011 

2000 Diffusion sur France Culture de "...Où boivent les vaches.", mise en onde par Jacques Taroni, avec Philippe Clevenot dans le rôle de Félix.

2001 Catherine Popesco produit les Diablogues de Roland Dubillard, mise en scène par Florinel Fatulescu au Tiffany Theatre à Hollywood, Los Angeles. William Page obtient The Ovation Award for the Best New Translation and Adaptation.
Arte produit un film documentaire intitulé Ebauche d'un portrait sur Roland Dubillard, réalisé par Robert Bober avec le concours de Pierre Dumayet.

2002 Ariane Dubillard joue fin 2002 Paternelle, mise en scène de Steve Kalfa à la comédie de Reims, puis à l'espace Kiron à Paris.
André Dussollier joue et enregistre Monstres sacrés, sacrés monstres avec des extraits des Diablogues et des Carnets en Marge de Roland Dubillard.

2003 Ariane Dubillard joue Paternelle au Théâtre Kleber-Méleau à Lausanne. Eric Vigner ouvre sa première saison théâtrale au CDDB
au Grand Théâtre avec ...Où boivent les vaches..

2004 Festival Dubillard au Théâtre du Rond-Point, Jean-Michel Ribes affiche Dubillard dans toutes les salles pendant deux mois :
Le Jardin aux betteraves; Salle Renaud-Barrault mise en scène Jean-Michel Ribes
...où boivent les vaches.; Salle Renault-Barrault mise en scène Eric Vigner
Les chiens de conserve; Salle Jean Tardieu mise en scène Catherine Marnas
Fragments de Madame fait ce qu'elle dit; Salle Jean Tardieu mise en scène de Werner Schroeter
Paternelle II comme un bouchon; Salle Topor mise en scène Ariane Dubillard
Version scénique de La Boite à Outils; Salle Topor mise en scène Anne Bourgeois
Les Crabes; Salle Topor mise en scène Caterina Gozzi
Naives Hirondelles; Salle Tardieu mise en scène Vincent Debost
Et lecture de Si Camille me voyait...; mise en espace de Maria Machado; La Confession d'un fumeur de tabac français par Michel Raskine; les Carnets en Marge par Déborah Banoun. Laure Adler et Bernard Comment consacrent dix heures d'émission sur France Culture à l'oeuvre de Roland Dubillard.

Festival Off d'Avignon, au Théâtre du Chêne Noir :
Si Camille me voyait... mise en scène de Maria Machado
Fragments de Madame fait ce qu'elle dit mise en scène de Werner Schroeter
Comme un bouchon mise en scène de Ariane Dubillard

2006 Lecture de La Boite à Outils de Roland Dubillard, au centre européen de poésie d'Avignon, textes choisis par Maria Machado.
Roland Dubillard reçoit le Grand Prix Des Poètes, hommage de la SACEM.

2007 Les Diablogues, mise en scène d'Anne Bourgeois au Théâtre du Rond-Point, avec François Morel Et Jacques Gamblin (2007-2009).

2008 Roland Dubillard reçoit le Molière de l'Auteur Vivant Francophone, suite au succès des Diablogues mis en scène par Anne Bourgeois. Captation des Diablogues par Jean-Michel Ribes au Théâtre du Rond-Point, puis sortie en DVD de celle-ci.
Lecture spectacle Le bain de vapeur au Théâtre du Rond-Point, mise en scène Maria Machado avec André Dussolier, Danièle et William Mesguish, Pascal Bongard, Ariane Dubillard, Maya Mercer, Jean-Michel Ribes, et Maria Machado.

À partir de 2008, la santé de Roland est de plus en plus fragile, cependant il termine la version définitive de son oeuvre testamentaire Madame fait ce qu'elle dit, monologue à plusieurs voix, écrit à la Bergerie de la Saussaye, sa dernière demeure, et dédiée à Maria Machado. Ses amis artistes célèbrent son 85ème anniversaire à la Saussaye.
Jean-Michel Ribes, lui demande les droits de La Maison d'os, qu'Anne-Laure Liégeois mettra en scène au Théâtre du Rond-Point en 2013.

2009 Les Diablogues mis en scène par Jean-Michel Ribes au Théâtre Marigny avec Muriel Robin et Annie Gregorio.

2010 Portrait de Roland Dubillard, dans le cadre du salon du livre d'Ile de France. Une production de la Compagnie de la Tangente, mise en scène de Maria Machado.

2011 La nuit du 13 au 14 décembre, assis devant le feu, Roland Dubillard  demande à ses proches d'entendre les derniers quatuor de Beethoven. Le 14 décembre, à l'aube, le poète meurt au Domaine de la Saussaye à Vert-le-Grand à l'âge de 88 ans.
Il est enterré le 22 décembre au cimetière Montparnasse à Paris


PRIX

1973 Grand Prix d'interprétation («étoile de cristal ») de l'Académie du Cinéma pour Quelque part quelqu'unde Yannick Bel Ion

1977 Chevalier de l'Ordre des arts et des lettres

1979 Grand Prix national du théâtre

1983 Officier de l'ordre des Arts et des Lettres

1987 Léopard de bronze pour Poisonde Pierre Maillard

1988  Prix du Théâtre de la SA CD

1992 Grand Prix de la SACD pour l'ensemble de son œuvre

1993 Chevalier de la Légion d'Honneur 1995: Grand Prix du théâtre de l'Académie Française

2000 Ovation Awards dans la catégorie « New Translation/Adaptation» pour les Diablogues

2005 Commandeur des Arts et des Lettres

2006 Grand Prix des Poètes, hommage de la SACEM

2008 Molière du meilleur auteur de la francophonie pour Les Diablogues